En Russie, vers le IXe siècle. Le prince de Kiev Vladimir marie sa fille Ludmilla. Il a réuni dans la salle d’audience de son palais les trois prétendants : le prince oriental Ratmir, le guerrier Farlaf et surtout Rousslan, qui a su conquérir le cœur de Ludmilla. Alors que le troubadour Bayan vante les joies de l’amour, Ludmilla, elle, se dit à la fois triste de quitter son père mais heureuse d’épouser le guerrier Rousslan. Tout à coup, la salle est plongée dans le noir. Lorsque la lumière revient, Ludmilla a disparu. Son père, paniqué, promet la main de sa fille et la moitié de son royaume à celui qui la retrouvera.
Faut-il garder son âme d’enfant pour goûter aux saveurs de ce conte ? Il faut en tout cas croire aux palais enchantés, aux preux chevaliers, savoir s’abandonner aux esprits, aux lieux malfaisants et rêver d’amour merveilleux.