Nous, on vient de de là-haut!
Vie et oeuvre de Roger Theytaz |
Bernard Crettaz et Evelyne Theytaz Ricciardi |
Nombre de pages: 240 |
Langue: Français |
Dimensions: 165 x 240 mm |
Parution: Août 2015 |
Reliure: Cousue fil, couverture contre-collée |
Collection: Mémoire vivante |
ISBN: 978-2-88341-240-8 |
livre a prix tout doux CHF 21.- au lieu de CHF 42.-
On le considère aujourd’hui comme peintre de l’ancienne civilisation montagnarde et l’on peut voir ses œuvres dans de multiples expositions, sur des fresques murales, en drapeaux de société ou encore dans des vitraux de chapelles. Il est considéré par certains comme l’artiste officiel de la vallée. Les formules sur «l’authentique et le vrai» se bousculent à son sujet à propos de ses représentations nostalgiques du vieux monde paysan.
Bernard Crettaz est habité par ses questions de toujours:
- Qu’est-ce qui fonde la passion de la terre et de la montagne?
- D’où vient l’enfermement dans ce coin de pays qui pousse d’aucuns à fuir vers la ville et d’autres à descendre toujours plus dans leurs racines profondes ?
- Comment se fait-il que plus l’on entre dans des nouvelles modernités, plus se développe en Valais et en Suisse l’invocation de la tradition, de la patrie perdue, des valeurs éternelles, de «l’âme du pays» ?
Sur toutes ces interrogations, la position de Roger Theytaz lui paraît exemplaire.
Il est l’auteur de plusieurs œuvres indissociables. Autour des images, de la musique et des objets, Roger est un réalisateur exceptionnel de sociabilité et de sociétés. Il fait œuvre de généalogiste, réalisant plusieurs livres et rassemblements familiaux sur ces sujets pointus. Il devient un muséographe rigoureux et grand collectionneur de documents et de photographies anciennes. Il écrit ses mémoires avec minutie.
Son œuvre picturale s’inscrit ainsi pour une part comme l’expression et la médiation de l’ensemble. Et cet ensemble est unifié dans ce qui est peut-être son expression majeure : son chalet du Vernec, lieu d’habitation, atelier et sanctuaire sacré, intitulé de façon étrange « la Bohème». Une visée d’ensemble rassemble toutes ses œuvres: la «fabrication», à travers Villa en plaine et le Vernec en montagne, de l’identité commune de Sierre et d’Anniviers. C’est donc la vision d’un Anniviard de la plaine, et c’est cela qu’il faut comprendre et expliquer.
Jean-Claude Pont
On en parle
Nouvelliste du 13 juillet 2015