Ce recueil de poèmes s'inspire du mythe de la Caverne de Platon. L'homme perçoit des ombres qui sont comme une présence au-delà de lui-même.
LES OMBRES
Le titre du recueil fait allusion au prisonnier de la caverne dans le mythe de Platon. L'homme voit des ombres sur la paroi de la prison. L'idée lui vient de tourner la tête car ces ombres supposent une clarté qui prend sa source au-delà de l’enfermement et de l’obscur où il se trouve.
Cette caverne est le symbole de notre corps et de l'univers dans lesquels nous sommes immergés et ce que nous percevons ne sont que des traces, des vestiges, des ombres indiquant une Présence au-delà de nous-mêmes, intuitivement ressentie comme illimitée, libre, évidente. Présence également au-dedans de nous-mêmes perçue comme désir d'envol, de plénitude.
LE MIROIR
Métaphore de l’esprit au fond de notre être dans la caverne du coeur, surface réfléchissante capable de capter la splendeur des formes, en même temps que la force qui les fait surgir. Si la surface des eaux renverse sur son miroir la position des ombres, c'est parce que notre regard connaît la racine des choses plantée dans la terre spacieuse d'un ciel invisible.