Jérôme Meizoz
Jérôme Meizoz, né le 23 décembre 1967 à Vernayaz, est un maître assistant, écrivain et critique littéraire vaudois.Jérôme Meizoz, né en 1967 en Valais, vit à Lausanne. Il est écrivain et enseignant à l’Université de Lausanne. Son premier livre Morts ou vif a été désigné «Livre de la Fondation Schiller Suisse 2000».
En 2005, il reçoit le prix Alker-Pawelke de l’Académie suisse des sciences humaines (ASSH). Il a travaillé à diverses collaborations théâtrales et donné des lectures publiques. Plusieurs de ses récits ont été publiés dans des revues littéraires en Suisse (Ecriture, Revue de Belles Lettres, Le Passe Muraille) et en France (Europe, remue.net). Certains textes ont été traduits en allemand, italien, tchèque et roumain. Il a donné de nombreuses critiques littéraires dans la presse (Treize étoiles, Domaine public, Journal de Genève, Le Temps, Le Courrier, www. culturactif.ch).
Depuis 2005, le Dictionnaire des auteurs suisses lui consacre une notice ainsi que depuis 2010 le Who’s who in the World (USA).
Documents divers et informations dans la page “Auteurs” du site www.culturactif.ch
Ouvrages littéraires
- Morts ou vif, récits, Zoé 1999, «Livre de la Fondation Schiller 2000».
- Destinations païennes, récits, Zoé, 2001.
- Jours rouges, récit, En Bas, 2003.
- Cour des Miracles, poèmes, Hors commerce, 2005.
- Les Désemparés, récits, Zoé, 2005.
- Le Rapport Amar, roman, Zoé, 2006.
- Terrains vagues, proses brèves et poèmes, L’Aire, 2007.
- Père et passe, récit, En bas & Le Temps qu’il fait, 2008.
- Fantômes (illustré par Zivo), En bas, 2010.
Etudes et essais :
- Le Toboggan des images. Lecture de Jean-Marc Lovay, Zoé, 1994
- La Littérature se fait dans la bouche, (avec S. Durrer, dir), Slatkine-Versants, 1996
- Ramuz. Un passager clandestin des lettres françaises, Zoé, 1997
- Le Droit de “mal écrire”, Zoé, 1998
- Un Lieu de parole. Ecrivains du Valais romand, Pillet, 2000
- L’Âge du roman parlant 1919-1939, préface de Pierre Bourdieu, Librairie Droz, 2001 ;
- Le Gueux philosophe (Jean-Jacques Rousseau), Antipodes, 2003
- L’Œil sociologue et la littérature, Slatkine Erudition, 2004
- Confrontations 1994-2004, textes critiques, Antipodes, 2005.
- Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur, Slatkine Erudition, 2007
- La Fabrique des singularités. Postures II, Slatkine Erudition, 2011
Edition de textes
- C.F. Ramuz, Présence de la mort (1922), édition critique par J. Meizoz, in Romans II, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 2005, 1768 p.
- Essais II 1927-1936, Œuvres complètes XVII, de C.F. Ramuz, édition, notices et introduction de J. Meizoz, avec R. Freudiger, Slatkine, octobre 2009.
- Maurice Chappaz & Corinna Bille, Correspondance 1942-1979, édition dirigée par J. Meizoz, Slatkine, à paraître en 2012.
Entretiens
- Lettres au pendu, et autres écrits de la boîte noire, Monographic, 2011
- Maurice Chappaz, A Dieu vat ! Entretien avec Jérôme Meizoz, Monographic, 2003, 232 p.
On en parle
“Un récit pudique et prenant.”
Nelly Stéphane, Europe, Paris, no. 852, avril 2000, sur Morts ou vif.
“Dans ce court récit inscrit entre passé et présent, Jérôme Meizoz renoue à sa façon les fils entre le vocabulaire intérieur, la langue de l’école et les phrases de la liturgie.”
Isabelle Martin, Le Temps, 20 novembre 1999, sur Morts ou vif.
“Ah ! comme l’on aimerait que tout texte théorique, quand il se veut un outil, ait cette clarté, cette limpidité et que tout auteur, quand il est difficile, ou peu ordinaire, quand il est singulier, ait son Meizoz !”
Daniel Martin, Le Magazine littéraire, no. 413, Paris, octobre 2002, p. 72, à propos du Toboggan des images.
“La force du livre tient surtout à ce que, loin de tout dogmatisme méthodologique, Meizoz avance sur son terrain de prédilection avec la rigueur et l’audace de celui qui sait devoir tenir ensemble des choses réputées incompatibles. Ni genre, ni à vrai dire mode d’écriture, le « roman parlant » est d’abord un outil d’observation exigeant qui permet de mieux cerner une ligne de tension fondatrice du champ littéraire et d’en identifier les déterminants hétéroclites. Les perspectives qu’il offre sur la littérature ont quelque chose de vertigineux, qu’elles laissent deviner.”
Paul Dirkx, in Europe, Paris, janvier 2003, à propos de L’Âge du roman parlant 1919-1939.
“Prises de positions vives, propos iconoclastes… la plume est élégante et bien acérée.
Tout y respire l’intelligence et la liberté.”
Pierre Emonet s.j., Choisir, juin 2006, sur Confrontations 1994-2004.
“Original, inventif, bien mené, érudit, ce roman tisse un va-et-vient fascinant entre des
textes mythiques des langues fondatrices – comme le Ranz des vaches – et la passion obscure de la pureté, qui conduit à la folie.”
Isabelle Falconnier, L’Hebdo, 20 avril 2006, sur Le Rapport Amar.
“Auteur de plusieurs recueils de courts récits (Les Désemparés , Morts ou vif
...) et de nombreux essais, Jérôme Meizoz signe avec Le Rapport Amar un premier roman dont la structure évoque à la fois le compte-rendu d'enquête et l'analyse de texte”.
Anne Pitteloud, Le Courrier, 27 mai 2006.
“Par son style clair et convaincant, Jérôme Meizoz a su, à cet égard, se glisser dans la peau d'un romancier. A quand un second roman ? ”
Michel Buenzod, Gauchebdo, 28 avril 2006.
«Un passionnant volume publié en Suisse».
Patrick Kéchichian, «Politiques de l’écriture», Le Monde, Paris, 16 mars 2007, p. 7, à propos de Formes de l’engagement littéraire XV-XXI siècle (2006).
«Une belle méditation savante».
Michel Contat, Le Monde, Paris, 19 octobre 2007, p. 9. A propos de Postures littéraires. Mises en scène modernes de l’auteur (2007).
« Une analyse brillante non seulement de la mise en scène médiatique d’un trait physique ou
du geste d’un auteur.»
Pierre Assouline, «Postures de Mailer», sur son blog La République des livres, 11 novembre 2007.
“Un écrivain prometteur.”
Jean-Louis Kuffer, Impressions d’un lecteur à Lausanne, Bernard Campiche, 2007, pp. 178-179.
“L’émouvant portrait d’un père et de toute une génération.”
Louis-Philippe Ruffy, « Entre les lignes », RSR Espace 2, 18 mars 2008, à propos de Père et passe.
“Le nouvel opus de l’écrivain suisse est entièrement consacré à son père, ou plutôt à la projection de son imminente disparition. […] Ces morceaux d’autobiographie forment une œuvre intimiste qui porte au l’exergue placée au fronton de Père et passe.”
Virginie Mailles Viard, Le Matricule des anges (France), no. 92, mai 2008, p. 31, à propos de Père et passe.
“Dans cette plongée en eaux profondes, Fantômes est une belle réussite esthétique et littéraire.”
Virginie Mailles Viard, Le Matricule des anges (France), no. 115, juillet-août 2010, à propos de Fantômes.
- Médiathèque Valais- Sion, Bouche à Oreilles, 26 janvier 2012
- Site Culture actif, juillet 2011
- [Audio] RTS, A première vue, 21 juin 2011
- Nouvelliste, 21 avril 2011