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«J’écrirai un livre sans titre dont toutes les pages seraient remplies de phrases et chaque phrase serait un titre»
« La tragédie n’est qu’une comédie à laquelle on a ôté le mensonge »
« Quand j’ouvre ma porte pour sortir, le reste du monde veut entrer, parce que chez moi il n’y a plus personne. »
« Ma plume est dangereuse pour les cadavres de mots qu’elle contient. Je la manie avec précaution et élégance pour tenter d’échapper à la fièvre éternelle. »
« Je veux la tombe comme l’horizon veut la ligne. Ce sont les avions qui déplacent l’horizon et la pelle les tombes. »
Où un frère reconstitue le puzzle de la vie de son petit frère, en un dialogue issu de la quantité de textes laissés par ce dernier…
Où l’on prend conscience de l’obsession dont était habité Léonard pour la mort, véritable ombre qui déteint sur toute sa vie.
Passion pour les mots, désespérance hallucinée par l’alcool, hymne à l’amour inaccessible, destin immuable. On n’en ressort pas indemne.
On se trouve face à un homme, dont les souffrances auraient modifié l’être pour le transcender en un artiste et dès lors à toucher à l’universalité…