Mes poèmes sont les pages du livre de bord d’un voyage spirituel. Ma poésie est nomade, elle franchit sans cesse les frontières visibles ou invisibles, jusqu’au « Monde Blanc », point de départ d’une recherche nouvelle.
Pour écrire, il faut donc se mettre en route, prendre le large pour bousculer l’horizon et ainsi se poser de nouvelles questions, chaque réponse entraînant de nouvelles questions.
Les départs ne sont prétextes que pour échapper aux étroitesses géographiques et intellectuelles qui n’ont jamais autant bloqué les humains qu’en ce siècle de prétendue informatisation universelle.
Au travers des paysages visuels, des paysages mentaux d’Orient et d’Occident, je m’efforce de rechercher un archipel de pensée qui dépasse cette opposition orient/occident et qui puisse être compatible avec mon style de vie.
Mes poèmes sont les grains d’un chapelet universel.