Voici les réflexions d’un citoyen suisse qui aime son pays. Amour qu’on ne saurait confondre avec un attachement fétichiste à des choix faits dans le passé et que certains voudraient transformer en dogmes immuables.
Si avisées qu’aient pu être les décisions de nos ancêtres dans leur rapport au reste du monde, elles ne nous dispensent nullement d’en trouver d’autres pour notre temps.
Si les partis politiques sont indispensables, aucun citoyen n’est tenu de leur déléguer toute sa faculté de penser.
Ces textes n’engagent que l’auteur, mais ils peuvent rejoindre toutes les personnes fatiguées par les slogans réducteurs, peut-être efficaces en période mépris pour l’intelligence du citoyen, jugé incapable de comprendre les nuances et les enjeux complexes de notre vie nationale.